Hace 5 años | Por ccguy a bbc.com
Publicado hace 5 años por ccguy a bbc.com

"Holocausto", una megaproducción televisiva estadounidense de 1979 protagonizada por Meryl Streep, transformó la forma en que los alemanes veían su propia historia. La miniserie llevó los horrores de los crímenes nazis a las salas de estar de los alemanes y convirtió la palabra "holocausto" en un término de uso común en el idioma alemán. Es que solo en Alemania Occidental, un tercio de la población (unas 20 millones de personas) vieron al menos parte de la serie de cuatro episodios en 1979.

Comentarios

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Deberían volverla a poner, parece que a muchos se les está olvidando de donde venimos y por que hemos llegado a tener los DDHH que tenemos.

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#4 ¿Algo documentado?

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#5 Tengo algo en franchuti estoy buscando

tambien tienes google y tambien le puedes echar un ojo a ver que sale

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#5

« Jamais autant de gens n’avaient été mis en prison. L’ampleur des captures faites par les alliés était sans précédent dans toute l’histoire. Les Soviétiques firent prisonniers quelques 3,5 millions d’Européens, les Américains environ 6,1 millions, les Britanniques environ 2,4 millions, les Canadiens environ 300 000, les Français environ 200 000. Des millions de Japonais furent capturés par les Américains en 1945, plus environ 640 000 par les Soviétiques.

Dès que l’Allemagne capitula le 8 mai 1945, le gouverneur militaire américain, le général Eisenhower, diffusa un “courrier urgent” dans toute la vaste zone qu’il commandait, faisant pour les civils allemands un crime punissable de mort le fait de nourrir des prisonniers. C’était un crime passible de mort même de rassembler de la nourriture à un endroit dans le but de la donner aux prisonniers... L’ordre, [traduit] en allemand, fut envoyé aux gouvernements des provinces, leur ordonnant de le transmettre immédiatement aux autorités locales. Des copies des ordres ont été récemment découvertes dans plusieurs villages près du Rhin... Le message [reproduit par Bacque dans son livre] disait entre autres : “...sous aucune circonstance, des approvisionnements en vivres ne doivent être rassemblés parmi les habitants du lieu dans le but de les donner aux prisonniers de guerre. Ceux qui violent ce commandement et même qui essayent de tourner cet ordre en permettant à quelque chose de parvenir aux prisonniers, se placent eux-mêmes en danger d’être abattus.”

L’ordre d’Eisenhower fut aussi posté en anglais, en allemand et en polonais sur le tableau d’affichage du quartier général du gouvernement militaire en Bavière, signé par le Chef d’état-major du gouverneur militaire en Bavière. Plus tard il fut posté en polonais à Straubing et à Regensburg, où se trouvaient de nombreuses compagnies de gardes polonais dans les camps proches. Un officier de l’US Army qui lut cet ordre en mai 1945 a écrit que c’était “l’intention du commandement de l’armée, au sujet des camps de prisonniers de guerre allemands dans la zone américaine, de mai 1945 jusqu’à la fin de 1947, d’exterminer autant de prisonniers de guerre que possible tant que l’affaire se passerait sans contrôle international”.

... La politique de l’armée [américaine] était d’affamer les prisonniers, selon plusieurs soldats américains qui se trouvaient là. Martin Brech, professeur de philosophie à la retraite du Mercy College à New York, qui fut gardien à Andernach en 1945, a raconté qu’un officier lui avait dit que “C’est notre politique que ces hommes ne soient pas nourris”. Les 50 à 60 000 hommes à Andernach mouraient de faim, vivant sans abris dans des trous dans le sol, essayant de se nourrir avec de l’herbe. Quand Brech leur passa du pain en fraude à travers les barbelés, un officier lui ordonna d’arrêter. Plus tard, Brech leur glissa plus de nourriture, se fit prendre, et le même officier lui dit : “Si vous refaites cela, vous serez abattu.” Brech vit des cadavres sortir du camp “par le camion de service” mais on ne lui dit jamais combien ils étaient, où ils étaient enterrés, ni comment.

… Le prisonnier Paul Schmitt fut tué dans le camp américain de Bretzenheim après s’être approché des barbelés pour voir sa femme et son jeune fils qui lui apportaient un panier de vivres. Les Français en firent autant : Agnès Spira fut tuée par des gardes français à Dietersheim en juillet 1945 pour avoir apporté de la nourriture aux prisonniers. Son mémorial près de Büdesheim, écrit par l’un de ses enfants, dit : “Le 31 juillet 1945, ma mère me fut arrachée soudainement et de manière inattendue, à cause de ses bonnes actions envers les soldats emprisonnés.” La note dans le registre de l’église catholique dit simplement : “Une mort tragique, tuée à Dietersheim le 31.07.1945. Enterrée le 3.08.1945.” Martin Brech vit avec stupéfaction un officier se tenant sur une colline à Andernach tirant des coups de feu sur des femmes allemandes qui s’enfuyaient en courant dans la vallée en-dessous. Le prisonnier Hans Scharf... vit une femme allemande avec ses deux enfants, qui vint vers un garde américain dans le camp de Bad Kreuznach, apportant une bouteille de vin. Elle demanda au garde de donner la bouteille à son mari, qui était juste de l’autre côté des barbelés. Le garde porta la bouteille à sa propre bouche, et quand elle fut vide, il la jeta sur le sol et il tua le prisonnier de cinq coups de feu.

De nombreux prisonniers et civils allemands virent les gardes américains brûler la nourriture apportée par des femmes. Récemment, un ancien prisonnier a décrit cela : “D’abord, les femmes de la ville la plus proche apportèrent de la nourriture dans le camp. Les soldats américains confisquèrent tout cela aux femmes, jetèrent tout en tas, versèrent de l’essence dessus et le brûlèrent.” Eisenhower lui-même ordonna que la nourriture soit détruite, selon l’écrivain Karl Vogel, qui était le commandant du camp allemand, désigné par les Américains dans le camp N° 8 à Garmisch-Partenkirchen. Bien que les prisonniers recevaient seulement 800 calories par jour, les Américains détruisaient de la nourriture devant la porte du camp. »

James Bacque, Crimes and Mercies : the Fate of German Civilians Under Allied Occupation, 1944-1950 [Crimes et pitié : le sort des civils allemands sous l’occupation alliée, 1944-1950] p. 41-45, 94-95.



« Le 20 avril était un jour de tempête. La pluie et la neige se mêlaient au vent du nord glacial qui parcourait la vallée du Rhin jusqu’au camp, situé dans la plaine. Derrière les barbelés un spectacle terrifiant nous attendait : étroitement serrés les uns contre les autres pour se réchauffer, près de 100 000 détenus hagards, apathiques, sales, émaciés, au regard vide, vêtus d’uniformes gris, se tenaient debout, enfoncés dans la boue jusqu’aux chevilles. On distinguait ici et là des taches d’un blanc sale qui se révélaient, à deuxième vue, être des hommes à la tête ou aux bras couverts de bandages, ou tout simplement en bras de chemise. Le commandant allemand de division nous apprit que les prisonniers n’avaient pas mangé depuis plus de deux jours, et que l’approvisionnement en eau représentait un problème majeur alors qu’à moins de 200 mètres le Rhin coulait à plein flot. »

« Compte-rendu d’une visite d’un camp de détention de prisonniers de guerre allemands aux mains de l’armée américaine », par le colonel James B. Mason et le colonel Charles H. Beasley, du Service de Santé militaire des États-Unis, publié en 1950



« En avril 1945, des centaines de milliers de soldats allemands, de malades capturés à l’hôpital, d’estropiés, d’auxiliaires féminines et de civils furent faits prisonniers... A Rheinberg un détenu était âgé de 80 ans, un autre, de 9 ans... Ayant pour seuls compagnons une soif atroce et une faim lancinante, les captifs mouraient de dysenterie. Sans relâche, un ciel peu clément déversait sur eux, au long des semaines, des torrents de pluie... les estropiés glissaient dans la boue comme des amphibiens, trempés et gelés jusqu’à l’os. Sans le moindre abri, jour après jour, nuit après nuit, ils gisaient sur le sable de Rheinberg, livrés au désespoir, ou s’endormaient, épuisés, au fond de leurs trous dont les parois s’effondraient, avant de sombrer dans l’éternité ».

Heinz Janssen, Kriegsgefangenen in Rheinberg, 1988



« Nous ne pouvions même pas nous allonger entièrement. Toute la nuit nous restions assis, tassés les uns contre les autres. Mais rien n’était pire que le manque d’eau. Pendant trois jours et demi on ne nous a pas donné d’eau du tout. Nous buvions notre propre urine. Le goût en était horrible, mais que pouvions-nous faire d’autre ? Certains d’entre nous baissaient leur tête jusqu’au sol et le léchaient, pour essayer d’en tirer un peu d’humidité. Alors que j’étais déjà tellement faible, que je n’arrivais plus à me dresser que sur mes genoux, on nous a enfin distribué un peu d’eau à boire. Je pense que je serais mort sans cette eau. Et le Rhin se trouvait juste de l’autre côté des barbelés. A travers le grillage, les gardiens nous vendaient de l’eau et des cigarettes. Une cigarette coûtait 900 marks. J’ai vu mourir des milliers de mes compagnons. Ils emportaient les corps dans des camions ».

George Weiss, témoignage recueilli par James Bacque, 1988



« On nous maintenait dans des enclos de fil de fer barbelé, en plein air et pratiquement sans nourriture. Les latrines n’étaient constituées que de planches jetées par-dessus les fosses, près des barbelés. Pour dormir, nous n’avions pas d’autre choix que de creuser un trou dans le sol avec nos mains, puis de nous serrer les uns contre les autres, tout au fond. Nous n’avions pratiquement pas d’espace vital. A cause de la maladie, les hommes devaient déféquer sur le sol. Très vite, beaucoup d’entre nous se sont sentis bien trop faibles pour retirer leur pantalon avant qu’il ne soit trop tard. Nos vêtements étaient infectés, ainsi que la boue dans laquelle il nous fallait marcher, nous asseoir et nous coucher. Au départ, il n’y avait pas d’eau du tout, à part la pluie ; au bout de deux semaines il nous a été possible d’en obtenir un peu à partir d’un robinet. La plupart d’entre nous n’avaient aucun récipient pour la recueillir, et nous pouvions seulement en avaler quelques gorgées après des heures de queue, et quelquefois une nuit d’attente. Il nous fallait marcher entre les trous, sur les monticules de terre molle dus aux excavations creusées par les prisonniers pour s’abriter. Il nous était facile de tomber au fond des trous, mais beaucoup moins facile d’en sortir.

Ce printemps-là, il a plu presque sans arrêt sur cette partie de la vallée du Rhin. Plus de la moitié du temps nous avons eu de la pluie. Plus de la moitié du temps nous n’avons rien eu du tout à manger. Pour le reste, on nous donnait une petite ration K. Je voyais d’après la liste imprimée sur l’emballage qu’on ne nous donnait qu’un dixième du contenu de ces rations fabriquées en Amériq

R

En verdad aburre ya el tema, parece que no haya pasado nada más en la historia que eso.

D

#8 Tambien se me olvidaron. Los yankies son de la misma escoria que los nazis

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Si la gente supiera el trato que han dado a los prisonieros de guerras alemanes los yankies, la gente se echaria las manos a la cabeza. Han matado a miles y miles y aun más de hambre. Ya sabemos que la historia la escribe los vencedores

No los yankies no fueron mejores personas que los nazis.

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#2 ¿Tienes algo que respalde esa afirmación tan contundente? Porque lo de aniquilar a varios millones de personas en cámaras de gas es difícil superarlo.

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#3 no hablo de millones de prsionneros pero de más de medio millon sin lugar a duda o más aun

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#3 Ya te digo, al menos habría que borrar la población nativa de todo un continente o algo así... oh wait

E

#2 Y de los campos de concentración para gente de etnia japonesa, aunque tuvieran la nacionalidad estadounidense: https://es.wikipedia.org/wiki/Campos_de_concentraci%C3%B3n_para_japoneses_en_Estados_Unidos

fofito

#2 Hay cosas que están mal.
Cosas que están muy mal.
Y luego,hay cosas que van más allá del mal.

El Holocausto es una de estas cosas.